Intimidation par du personnel scolaire
La FCPQ dénonce vertement l’intimidation par du personnel scolaire et exige des mesures concrètes
Québec, le 23 août 2016 — La Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ) dénonce vertement l’intimidation des élèves par du personnel scolaire, tel que dénoncé par TVA Nouvelles hier, et demande au ministre de faire en sorte que les parents et les jeunes aient des moyens concrets pour agir dans de tels cas.
« Une telle situation est intolérable. La FCPQ a toujours dénoncé toute forme d’intimidation dans le milieu de l’éducation. Comme société, nous avons fait en sorte que l’intimidation entre les jeunes dans les écoles soit dénoncée et punie. Ça vaut évidemment aussi pour les relations entre le personnel et les élèves ! », s’insurge la présidente de la FCPQ, madame Corinne Payne.
Pour cette dernière, « malheureusement, cela démontre, une fois de plus, que la Loi sur l’instruction publique manque d’outils utiles pour éviter ce genre de situation. Les outils dont les parents disposent, lorsqu’ils en connaissent l’existence, ne valent absolument rien. Une preuve de plus que la loi ne donne aucun pouvoir, à personne, pour changer les choses. »
Pour les parents, une telle situation est d’autant plus déplorable qu’ils ne sont pas, au quotidien, dans le milieu avec leurs enfants. Et que plus souvent qu’autrement, ils ne savent pas ce qu’ils peuvent faire et où ils peuvent agir. « Même si, à l’école ou à la commission scolaire, un plan pour contrer l’intimidation existe, qu’un processus de Protecteur de l’élève est en place ou que des appels de décisions sont possibles, cela demeure plus souvent qu’autrement complexe pour les parents. D’autant plus que les recours existants dans de tels cas sont souvent inutiles, inaccessibles, voire même biaisés ou sans véritable impact », dénonce Corinne Payne.
Pour la Fédération des comités de parents du Québec, il est inconcevable que les parents, et leurs enfants, soient généralement laissés à eux-mêmes dans de telles situations, alors que le réseau a accès à des ressources pour réagir aux plaintes et se défendre. « Une preuve de plus qu’il faut faire le ménage dans le système ! Les parents du Québec implorent aujourd’hui le ministre afin de faire en sorte qu’ils aient de véritables leviers pour faire face à de telles situations », conclut la présidente.
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