Penser aux enfants d’abord
Kévin Roy, président
Chers amis,
Je vous ai beaucoup parlé de protection des jeunes sur ce blogue dans les derniers mois. Le mot d’aujourd’hui continuera sur cette lancée. Comment faire autrement avec les nouvelles des derniers jours, des dernières semaines, des derniers mois?
Le cas de l’école de Sainte-Marthe-sur-le-Lac a beaucoup circulé dans la dernière semaine. J’espère sincèrement que le choc que ces enregistrements ont provoqué dans notre société sera un point tournant et que nous prendrons collectivement la décision d’explorer toutes les options pour mieux protéger nos jeunes dans leur milieu de vie et d’apprentissage. J’ai d’ailleurs écrit une lettre au ministre de l’Éducation à ce sujet, qui a été publiée dans le Journal de Montréal hier. Je vous invite à la lire et à la partager si vous êtes d’accord.
À mon avis, la sécurité et la réussite de nos enfants devraient être la priorité absolue de tous les acteurs du milieu scolaire, dans toutes leurs actions. C’est une question de protection de leur intégrité physique et mentale, rien d’autre.
Je suis d’ailleurs satisfait que les recommandations et les demandes de la Fédération des comités de parents aient contribué à plusieurs avancées en lien avec le bien-être des élèves dans le dernier mois :
- Le projet de loi pour prévenir et contrer les violences à caractère sexuel a été déposé de nouveau la semaine dernière par un parti d’opposition. Nous allons continuer de demander que l’Assemblée nationale se saisisse de ce projet de loi et l’étudie, en soutien notamment au groupe La voix des jeunes compte, qui est derrière cette initiative.
- Un projet de règlement visant à interdire les saveurs dans les produits de vapotage et à rendre ceux-ci moins attrayants pour les jeunes a été publié. Nous demandions ces changements depuis plusieurs années et nous allons continuer jusqu’à l’entrée en vigueur du règlement.
- Nos recommandations concernant le projet de loi sur l’encadrement du travail des enfants ont été bien reçues et ont été reprises en commission parlementaire, malgré que les parents n’aient pas été invités à témoigner.
Je crois qu’il faut faire tous les efforts pour que les jeunes se sentent bien à l’école et aient tous les outils pour réussir. Une des solutions est de s’assurer que les parents prennent leur place en tant qu’acteurs incontournables du milieu scolaire. La communication devrait être ouverte et bidirectionnelle entre l’école et la maison pour favoriser la coéducation. La collaboration et la transparence sont de mise entre les instances de participation parentale et le personnel scolaire, ainsi que la connaissance et le respect des pouvoirs et responsabilités de chacun. Nous devons travailler ensemble, avec comme priorité l’intérêt des élèves.
Merci d’être là et de vous soucier du bien-être des jeunes.