Apprenant à vie : cultiver de nouveaux savoirs

La philosophie de l’apprenant à vie s’appuie sur l’idée qu’il n’y a pas de limites temporelles à l’apprentissage. En adoptant cette posture, la curiosité devient un puissant moteur d’épanouissement professionnel aussi bien que personnel. La polyvalence intellectuelle qui en résulte enrichit notre vision du monde et permet d’aborder les défis avec confiance.

« Dans la société du savoir dans laquelle nous évoluons, on considère qu’un individu n’est jamais totalement formé et qu’il est possible d’acquérir de nouvelles connaissances tout au long de la vie. L’obtention d’un diplôme n’est pas une finalité en soi, on peut toujours continuer de se développer », fait valoir Étienne Hébert, vice-recteur aux études, à la formation et à la réussite à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC).

Pour accroître le niveau de scolarité et ainsi développer le capital social des communautés dans lesquelles elle est ancrée, l’UQAC s’assure que dès le début de leurs parcours universitaires, les étudiants puissent élargir leurs horizons, notamment en s’intéressant à la recherche.

« En faisant de nos étudiants des apprenants à vie, nous formons des travailleurs qui seront en mesure d’être à l’affût des nouvelles connaissances et qui vont continuer de se former en emploi. Cet état d’esprit en fait des gens qui vont être au-devant et qui auront su acquérir des capacités réflexives et d’innovation. Il y a un impact réel sur le marché du travail », dit-il avec conviction.

Valoriser la diversité des parcours

Étudiants internationaux, professionnels en quête de nouveaux savoirs ou de perfectionnement, membres des communautés autochtones, retraités, les parcours académiques se diversifient et deviennent de moins en moins linéaires.  Une tendance qui se confirme entre les murs de l’UQAC, où les étudiants aux profils variés sont nombreux à entreprendre des études supérieures.

 « Il y a toute sorte de parcours atypiques. Le concept d’apprenant à vie est une façon de soutenir la diversité de notre effectif étudiant. On peut aller à l’université, peu importe notre chemin de vie, en dépit de notre parcours ou d’où on en est dans notre cheminement », souligne M. Hébert.

Dans l’optique d’être accessible aux étudiants de tous les horizons, l’UQAC déploie une foule de moyens pour soutenir ses étudiants actuels et futurs. Une conseillère à la réussite est d’ailleurs dédiée à la mise en œuvre de mesures d’accompagnement et d’encadrement visant à améliorer la persévérance et la réussite étudiante.

« Notre offre de services est en transformation pour s’adapter aux nouvelles réalités. Nous sommes très actifs pour aller à la rencontre des gens là où ils se trouvent et mettre en place de nouvelles formules pour les accompagner, » mentionne le vice-recteur, ajoutant que la reconnaissance des acquis et des compétences (RAC) constitue également un levier important qui gagne en popularité.

Cette démarche rigoureuse permet d’identifier les compétences acquises (dans un cadre scolaire ou en emploi) et d’en déterminer l’équivalence quant à l’atteinte des objectifs d’un cours. En plus d’améliorer les perspectives professionnelles, la RAC présente plusieurs avantages, dont la possibilité d’adapter son parcours académique sans pour autant compromettre la qualité de la formation.

Que vous soyez interpellés par les sciences, les arts, le génie ou la gestion, l’Université du Québec à Chicoutimi propose une multitude de programmes à la hauteur de vos aspirations.

Texte tiré du magazine Le Quotidien Affaires, Mars 2024