Écoles en manque d’espace, drogues et inconduites
Stéphanie Rochon, directrice des communications et des affaires publiques
Fédération des comités de parents du Québec
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3. Des écoles neuves manquent d’espace
Des écoles neuves manquent déjà de classes pour accueillir les élèves de leur bassin. Mélanie Laviolette, présidente de la Fédération des comités de parents du Québec, n’en est pas surprise considérant le nombre d’années nécessaire pour la construction d’écoles. Elle est citée dans un reportage de Radio-Canada :
« « Parfois, la lourdeur administrative de mettre en place un projet comme celui-là fait que les données sur lesquelles on se base pour la construction d’une école ne sont plus d’actualité quand c’est le temps de la première pelletée de terre », déplore-t-elle.
Elle estime que les modules temporaires ne sont pas toujours un milieu d’apprentissage optimal et croit que le gouvernement devrait utiliser des prévisions démographiques à plus long terme pour prévoir ses projets de rénovation et de construction d’écoles. »
2. Des drogues plus dangereuses
Une enquête du Devoir révèle que les drogues peuvent être plus dangereuses qu’avant et qu’avoir accès à des drogues est facile dans de nombreuses écoles. Les parents sont invités à aborder le sujet de la consommation avec leurs enfants et à rester alerte lors de changements de comportement. La communication avec l’école est importante en tout temps, et particulièrement lors de préoccupations pour la santé et les habitudes des élèves.
1. Le ministre demande plus de rigueur aux CSS en cas d’inconduites
Bernard Drainville appelle les centres de services scolaires à davantage de rigueur après les révélations de l’école Bedford. Il a fait parvenir une lettre aux directions générales des CSS vendredi dernier, dans laquelle il indique que les événements à l’école Bedford pourraient mener à d’autres dénonciations d’inconduites commises par des membres du personnel d’écoles. Si tel est le cas, il s’attend à ce qu’un processus rigoureux et diligent de vérification soit mis en œuvre dans le milieu pour valider les faits rapportés, notamment par des échanges avec les parents concernés.
Il a aussi réitéré que « l’école est là pour nos enfants. Jamais nous ne devons accepter des situations où ils ne sont pas au cœur des décisions. »
Par ailleurs, des experts ont tenu à s’exprimer dans les médias pour dire que le gouvernement doit s’attaquer au manque d’encadrement des profs, plutôt qu’à renforcer la laïcité, dans le but de protéger les élèves d’inconduites.
Claire Beaumont, professeure à l’Université Laval ayant mené un projet de recherche sur l’intimidation en milieu scolaire, rappelle qu’un élève sur sept a déjà subi une forme de violence de la part d’un adulte à l’école et n’hésite pas à parler de maltraitance.