Masculinisme, rétention du personnel et explosion des signalements
Stéphanie Rochon, directrice des communications et des affaires publiques
Fédération des comités de parents du Québec
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3. Les ados attirés par les discours masculinistes
Une enquête réalisée l’an dernier dans six écoles secondaires montréalaises montrent que le tiers des adolescents consultés soutiennent des propos masculinistes. Alors que la série Adolescence diffusée sur Netflix connaît un grand succès, des experts et des professeurs constatent que la montée des discours masculinistes mis en scène dans la série est un phénomène réel au Québec.
« Cécile Rousseau [titulaire de la Chaire de recherche du Canada en prévention de la radicalisation violente à l’Université McGill] rappelle que ce qui se passe dans les écoles est le reflet de la société où toutes les formes de polarisation sont aussi en augmentation, comme la xénophobie et l’homophobie. »
En réaction à cette nouvelle, le ministre de l’Éducation a rappelé que son nouveau projet de loi visant à renforcer la laïcité dans les écoles prévoit aussi le respect de l’égalité entre les hommes et les femmes dans le code de vie des écoles et a réitéré qu’il s’agit d’une valeur fondamentale du réseau scolaire.
Pour en savoir plus sur les discours masculinistes et sur des suggestions d’actions et de postures à adopter comme parents, consultez l’article du Secrétariat à la condition féminine sur le blogue Action parents.
2. Près de 20% du personnel scolaire songe à quitter son emploi
Une enquête réalisée par l’Institut de la statistique du Québec à la demande du ministère de l’Éducation montre que 18% des membres du personnel scolaire songent à quitter leur emploi. Cette enquête a notamment été réalisée pendant la grève des enseignantes et enseignants de 2023. Elle sera réalisée de nouveau en 2025-2026 pour constater si la situation a évolué. Pour consulter l’enquête complète ou ses faits saillants, cliquez ici.
1. Les accusations liées à des abus sur des enfants en augmentation
Les services policiers et de la protection de la jeunesse s’inquiètent de l’augmentation des accusations criminelles liées à des abus physiques sur des enfants. En effet, le nombre d’accusations a grimpé de 67% en sept ans au Québec. « Autre fait marquant, il y a eu une « explosion » dans la dernière année des signalements dans les milieux institutionnels, comme les garderies et les écoles, remarque la lieutenante-détective Provencher. Cela serait dû à une volonté grandissante de dénoncer et à l’arrivée du Protecteur national de l’élève ». Pour lire l’article du Journal de Montréal, cliquez ici.