Bien préparer son enfant aux examens du ministère

Par l’équipe d’Alloprof Parents

Avant de pouvoir profiter de l’été, il faut d’abord affronter le défi des examens de fin d’année. Parmi ces évaluations se retrouvent des tests qui peuvent s’avérer particulièrement stressants : les examens du ministère, aussi appelés « épreuves ministérielles ». Malgré leur nom inquiétant (épreuve!), il n’y a pas lieu d’en faire des cauchemars si on s’y prépare adéquatement. Voici donc les meilleurs trucs d’Alloprof pour bien accompagner son enfant dans sa préparation aux examens du ministère.

Un examen du ministère, c’est quoi?

Le but des examens du ministère est d’évaluer les apprentissages des élèves, à un moment précis de leur parcours scolaire, dans les matières suivantes :

Ils servent principalement à vérifier si l’élève a acquis les connaissances prescrites par le programme. Toutes les écoles du Québec passent les mêmes examens ministériels en même temps, alors que le contenu et la date des autres examens sont à la discrétion de l’école.

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Même si la réussite des examens du ministère n’est plus une condition obligatoire pour obtenir son diplôme d’études secondaires, leurs résultats pèsent tout de même dans la balance. Les examens du ministère comptent pour 10 % auprès des élèves du primaire et pour 20 % auprès de ceux du secondaire. Un calcul de modération des notes est ensuite effectué par le ministère.

Comment se préparer adéquatement?

Il existe autant de trucs pour se préparer aux examens du ministère qu’il existe d’élèves. Voici des suggestions qui ont fait leurs preuves :

Bien planifier sa révision. Un élève organisé démarre la course aux examens avec un avantage indéniable. Il est préférable d’étudier un peu tous les jours plutôt que de faire du bourrage de crâne la veille d’un examen. La gestion des priorités est également essentielle : quelles matières sont les plus difficiles? Quels examens arrivent en premier? Autant de facteurs pouvant aider à structurer la planification de l’étude. Plus on commence à étudier tôt, plus on a de chances de réussir!

Poser des questions. Dans la préparation des épreuves ministérielles comme dans la vie, il n’y a pas de questions niaiseuses! Au contraire, c’est LE moment pour votre enfant de poser toutes les questions qui lui passent par la tête, et ce, jusqu’à ce qu’il soit sûr et certain de sa compréhension des concepts à l’étude. Pour ce faire, votre jeune peut aller aux récupérations de son école ou contacter Alloprof, que ce soit dans la Zone d’entraide (ouverte 7 jours sur 7) ou par clavardage, texto ou téléphone (pendant les heures d’ouverture).

S’exercer, s’exercer et s’exercer encore! C’est en forgeant qu’on devient forgeron, et en s’exerçant qu’on réussit! Heureusement, il est possible de s’entraîner et de stimuler sa mémoire d’innombrables façons. Votre enfant peut demander des exercices supplémentaires à son prof ou encore chercher sur le site d’Alloprof, où il trouvera des MiniRécups, des exercices interactifs, des jeux éducatifs, des simulations d’examens et plus encore!

Apprendre à surmonter son stress. À petites doses, le stress peut être positif puisqu’il nous aide à donner le meilleur de nous-même et à rester vigilant. Cependant, lorsqu’il grandit en importance, il se transforme en anxiété. Cela peut rendre votre enfant incapable de retenir, de traiter ou de démontrer ses apprentissages. Devant sa feuille d’examen, il ne se souvient plus de rien. Pour l’aider à surmonter cette anxiété, vous pouvez renforcer sa confiance en soi, féliciter ses efforts et lui montrer des exercices de respiration ou de visualisation positive. S’assurer que son sommeil et son alimentation sont optimaux est également essentiel.

Dans tous les cas, il ne faut pas oublier que les épreuves ministérielles, bien qu’importantes et stressantes, n’ont pas un pouvoir définitif sur le futur de votre enfant. Après tout, les erreurs ne sont que des occasions supplémentaires d’apprendre!

Alloprof Parents offre des ressources pratiques gratuites pour aider les parents à soutenir leur enfant de 6 à 17 ans dans son parcours scolaire.

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