Des retours sur les bancs de l’école couronnés de succès

Un retour à l’école implique ses aléas, ses doutes et ses peurs. En étant bien entourées, appuyées par leurs proches, leurs parents ou leurs professeurs, quelques personnes arrivent à fortement se démarquer. Grâce à la généreuse contribution de la Fondation Desjardins, la Fondation pour l’alphabétisation organise les bourses Retour réussite, qui soulignent la persévérance et la détermination d’apprenantes et d’apprenants qui ont poursuivi leur parcours d’apprentissage pour rehausser leurs compétences en lecture et en écriture et améliorer leurs conditions de vie.

Parmi ces quelques lauréates et lauréats, nous pouvons retrouver Annie Desaulniers. Atteinte de dyslexie et ayant du mal à suivre le rythme scolaire, Annie a dû quitter l’école au secondaire. Grâce à beaucoup de persévérance et de patience, elle a pu reprendre le cheminement scolaire dont elle rêvait : celui d’un DEP en secrétariat. Son parcours est à la hauteur des efforts qu’elle a pu mobiliser.

Jérémy ayant eu un parcours scolaire difficile et des changements d’écoles à plusieurs reprises résultant d’une perte de motivation évidente, il décide de se reprendre en main et de repartir sur les bancs de l’école. Valorisation et reconnaissance remettent en scène ce jeune homme.

Nous pouvons aussi souligner le parcours de Karolan, mère monoparentale de 24 ans, faisant preuve de constance. Malgré les bouleversements familiaux et la précarité des revenus, elle ne perd pas l’objectif qu’elle s’est fixé : celui de poursuivre des études supérieures en littérature. Le courage et la détermination ne l’ont jamais quittée.

Denieuse est l’une des lauréates qui a un parcours rempli de résilience. À huit ans, Denieuse quitta l’école et son pays d’origine, Haïti. C’est à l’aube de ses 60 ans qu’elle décida de revenir à l’école. Travaillante, elle réussit avec brio à concilier travail-famille-études. Cette mère au cœur d’or a fait preuve de beaucoup de persévérance pour accéder à une meilleure qualité de vie.

Afin d’augmenter sa confiance en lui et malgré les bégaiements, Luc, ancien concierge à la retraite, a voulu apprendre à lire et à écrire. Doté d’une bonne mémoire, d’un grand potentiel de réussite et d’une curiosité inégalable, il a franchi avec brio toutes les difficultés d’apprentissage auxquelles il faisait face. Force est de constater qu’il n’y a pas d’âge pour apprendre, et Luc en est le parfait exemple.

Jeune autochtone, Stéphanie a prouvé à ses professeurs qu’elle était débrouillarde, désireuse de réussite et capable de relever le défi de reprendre les études. Afin de promouvoir et de pallier au manque de cabinets bucco-dentaires dans sa communauté, elle aimerait en faire son métier. Finalement, son souhait le plus cher : inspirer les autres femmes des Premières Nations à étudier.

Malgré ses problèmes profonds d’anxiété et de santé mentale, Alysha ne perd pas de vue son objectif : ouvrir une clinique vétérinaire. C’est avec l’aide de ses incroyables professeurs qu’elle compte y arriver. Sur les bancs de l’école et avec plein de bonne volonté, elle se bat pour offrir à ses enfants un avenir serein.

Enfance difficile, d’une famille d’accueil à une autre, Rock n’a pas démarré la vie du bon pied. C’est à sa dernière incarcération qu’il a découvert les bienfaits de la thérapie. Il a même suivi un programme de réinsertion, ce qui lui a redonné goût en la vie.

Ces parcours sont aussi glorieux que remarquables. Poussés et épaulés par leurs familles, proches ou professeurs, tous ces individus ont réussi à retourner sur les bancs de l’école avec un seul objectif : réussir. Et c’est le cas!

Bonne Journée internationale de l’alphabétisation à toutes et à tous!

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