Échecs en lecture, collations malsaines et interdiction du cellulaire
Stéphanie Rochon, directrice des communications et des affaires publiques
Fédération des comités de parents du Québec
Cliquez ici pour télécharger la version pdf de ce texte.
3. Faible taux de réussite à l’examen de lecture de 4e année
Le Journal de Québec révèle qu’en 2023, « plus du quart des élèves de quatrième année ont échoué à l’épreuve ministérielle de fin d’année en lecture, ce qui représente une augmentation importante du taux d’échec ». Il s’agit du résultat le plus bas depuis au moins 2018. Ces élèves étaient en première année lors du début de la pandémie en 2020 et apprenaient donc la lecture et l’écriture. Selon des experts, beaucoup d’enfants n’ont pas eu de contact suffisant avec la lecture au début de leur apprentissage.
Les parents ont un rôle à jouer dans les apprentissages de leurs enfants, ils peuvent leur faire la lecture et être des modèles en lisant devant eux et en valorisant cette activité. Le gouvernement du Québec a d’ailleurs lancé cette semaine une campagne publicitaire visant à encourager les parents en ce sens.
2. Collations malsaines offertes dans les écoles
La protectrice régionale de l’élève du Centre de l’Île a donné raison à un parent qui avait déposé une plainte en raison des collations gratuites « inadéquates et potentiellement nocives » offertes aux enfants du Centre de services scolaire de Montréal. Selon le rapport, le CSSDM doit corriger la situation.
Dans une entrevue, le protecteur national de l’élève a précisé que la portée de ce rapport se veut collective et que l’alimentation à l’école a la possibilité d’être un vecteur d’équité entre les élèves.
La politique-cadre du ministère de l’Éducation Pour un virage santé à l’école est en cours de révision.
1. Utilisation des écrans et interdiction du cellulaire à l’école
L’utilisation des écrans en contexte scolaire et les réflexions sur une possible interdiction des cellulaires dans les écoles ont fait les manchettes cette semaine.
Sur la page Facebook de la Fédération, une publication invitant les parents à donner leur avis à ce sujet a suscité de nombreuses réactions.
Appelée à commenter, Mélanie Laviolette, présidente de la FCPQ, a rappelé que le conseil d’établissement a le pouvoir d’encadrer l’utilisation des cellulaires à l’école, via le code de vie. Cela étant dit, les parents ont une grande préoccupation par rapport au temps passé par leurs enfants à regarder des écrans.
Elle remet notamment en question l’utilisation des écrans comme récompense. Selon elle, il faut penser aux impacts que l’utilisation des écrans peut avoir sur les jeunes et les aider à instaurer de bonnes habitudes. Cliquez ici pour écouter son entrevue à Radio-Canada.