Francisation, classes modulaires et parents incivils
Stéphanie Rochon, directrice des communications et des affaires publiques
Fédération des comités de parents du Québec
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3. Plus de fonds pour la francisation
Cette semaine, le commissaire à la langue française du Québec a demandé au gouvernement de replacer rapidement les élèves dont les cours de francisation ont pris fin subitement dans les dernières semaines. Il se dit préoccupé par les répercussions des ruptures de services sur les élèves, qui sont d’ailleurs souvent des parents d’enfants fréquentant les écoles publiques.
Le même jour, les médias ont révélé que le gouvernement annoncera un investissement de 10 millions $ afin de rouvrir la moitié des classes de francisation ayant fermé cet automne.
« Les sommes qui seront annoncées jeudi par Québec ne constituent pas de l’argent frais. Il s’agit plutôt des économies réalisées par l’abandon de l’allocation octroyée aux étudiants qui suivaient des cours de francisation à temps partiel », a nuancé La Presse.
2. Moins de constructions, plus de classes modulaires
Malgré la hausse du nombre d’élèves, les constructions de nouvelles écoles sont en importante baisse au Québec, selon un reportage du Journal de Québec. Pourtant, plus de 414 millions $ ont été dépensés en trois ans pour l’installation de classes modulaires.
1. Des parents qui vont trop loin
Selon le milieu scolaire, les comportements incivils et violents de la part de parents d’élèves sont en croissance au Québec. Radio-Canada a recensé des dizaines de pages de mises en demeure interdisant l’accès à l’école à des parents. Appelée à réagir, la présidente de la Fédération des comités de parents du Québec, Mélanie Laviolette, a qualifié d’inacceptable tout usage de violence ou d’intimidation.
À l’émission 24-60, Mme Laviolette a rappelé l’importance d’agir en partenariat et de travailler en équipe entre adultes pour le bien des enfants.