Inquiétudes pour les notes 2023-2024 et pour l’accès au transport scolaire
Stéphanie Rochon, directrice des communications et des affaires publiques
Fédération des comités de parents du Québec
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3. Baisse du taux de réussite en français
Les résultats des examens du ministère du mois de juin dernier révèlent une baisse du taux de réussite en français, ainsi qu’en sciences et technologies. Le taux de réussite est toutefois en augmentation en mathématiques. Pour rappel, le ministre de l’Éducation a l’intention de mettre en place au nouveau programme de français à la rentrée 2025.
En parallèle, le milieu communautaire et plusieurs acteurs du milieu scolaire continuent de demander la pérennisation du plan de rattrapage instauré à la suite des grèves du personnel scolaire en 2023-2024.
2. Les élèves des petits groupes désavantagés par la modération de notes
Des élèves ayant des besoins particuliers scolarisés dans des classes spécialisées ont échoué des cours malgré avoir obtenu la note de passage pour leur année scolaire et dans leur examen du ministère.
C’est la procédure de modération des notes du ministère, qui prend en compte les résultats des autres élèves du groupe, qui est la cause de cette situation. Un traitement statistique que dénoncent les élèves et leurs parents, car il ne prend pas en compte le petit nombre d’élèves dans les classes spécialisées. Pour lire l’article du Journal de Montréal à ce sujet, cliquez ici.
1. Transport scolaire : le réseau serait mieux servi par le public
Une étude de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) publiée cette semaine révèle que près de 7000 élèves par jour en moyenne sont privés de transport scolaire en raison notamment de pénuries de personnel et de conflits de travail. L’IRIS a dénombré 200 bris de service par jour en 2022-2023 et 137 par jour en 2023-2024, alors que les bris de service étaient exceptionnels précédemment.
« L’augmentation des interruptions de service dans le transport scolaire au Québec met en lumière les failles d’une industrie dominée à plus de 99 % par le privé, soutient l’IRIS, qui appelle à une prise en charge élargie du public », selon l’article de Radio-Canada.
À surveiller
La Commission spéciale sur les impacts des écrans et des réseaux sociaux sur la santé et le développement des jeunes débutera la semaine prochaine à l’Assemblée nationale, qui reprend ses travaux après la période estivale. La FCPQ sera le premier groupe à témoigner devant la commission, le 12 septembre vers 11h15, après la période de questions.