Lettres attachées, mandats de grève, plafonds qui tombent…

Stéphanie Rochon, directrice des communications et des affaires publiques
Fédération des comités de parents du Québec

3. Les lettres attachées mises de côté par des écoles primaires

L’enseignement de l’écriture scripte (lettres détachées) et de l’écriture cursive (lettres attachées) est à géométrie variable dans les écoles primaires du Québec. Le ministre de l’Éducation souhaite que les élèves apprennent les deux types d’écriture, mais le Programme de formation de l’école québécoise n’oblige pas les écoles à se conformer.

Selon le président de la Fédération québécoise des directions d’établissement d’enseignement, Nicolas Prévost, les lettres attachées disparaissent tranquillement de nos écoles. Il avance qu’il est plus facile pour les enfants d’apprendre à écrire en lettres attachées, mais que, comme les évaluations et l’apprentissage de la lecture sont basés sur le script, les équipes-écoles mettent l’accent sur ce dernier.

Cet enseignement variable d’un endroit à l’autre peut représenter un problème et mener à des difficultés d’apprentissage pour les enfants qui changent d’école et qui doivent apprendre un type d’écriture à vitesse grand V alors que leurs camarades le maîtrisent déjà.

Le gouvernement dit que la question du style d’écriture sera abordée dans le cadre des travaux sur la révision des programmes de français.

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2. Mandats de grève pour des syndicats du réseau scolaire

Une odeur de grève commence à planer alors que les différents syndicats du milieu scolaire se réunissent pour décider s’ils se dotent de mandat de grève générale illimitée.

La tenue des assemblées du Front commun, dont les syndicats affiliés à la CSQ font partie, a débuté et se poursuivra jusqu’au 13 octobre.

Du côté de la Fédération autonome de l’enseignement, les votes ont commencé et des syndicats affiliés ont déjà voté en faveur de la grève. Des membres de la FAE ont d’ailleurs entamé une «grève du zèle», notamment en boycottant l’organisation d’activités parascolaires.

S’il n’y a pas d’entente entre les syndicats et les employeurs, une grève générale illimitée pourrait être déclenchée dès la fin octobre. Les parties doivent s’entendre pour que les élèves continuent de recevoir les services éducatifs auxquels ils ont droit.

1. Des classes s’écroulent

Des morceaux de plafond sont tombés dans quelques écoles du Québec, des incidents causés par la chaleur selon les centres de services scolaires. Réagissant dans La Presse, la présidente de la FCPQ, Mélanie Laviolette, était « choquée de voir qu’on peut se rendre à ce niveau de délabrement de nos écoles sans que rien ne soit fait ».

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