Premier emploi – bien guider mon ado!

Annie Goudreau, adjointe à la recherche et aux services aux parents
Fédération des comités de parents du Québec

Un nouvel emploi, c’est stressant, peu importe l’âge qu’on a. Mais quand en plus on est adolescent et que c’est notre premier emploi, c’est non seulement stressant pour nous, ça l’est aussi pour nos parents !

Maman de deux grands garçons, j’ai longtemps anticipé le monde du travail avec mon bébé, mon TSA (trouble du spectre de l’autisme). Est-ce que je devais faire les démarches avec lui ? Le laisser se débrouiller tout seul ? Devais-je expliquer au futur employeur que mon fils avait certaines particularités qui pourraient possiblement causer un problème (ou pas!) dans le cadre d’un travail?

Ces questions, elles ne m’étaient pas venues à l’esprit avec mon Grand. Quand est venu le temps de chercher un emploi pour lui il y a quatre ans, nous avons fait ensemble son CV, je l’ai baladé en voiture dans la ville pour qu’il dépose sa candidature à divers endroits et au final, j’ai dépensé une fortune en plantes et terreaux pendant son premier été dans une pépinière juste pour pouvoir le voir travailler « discrètement ».

Pour mon bébé TSA, la vie a somme toute bien fait les choses puisqu’il a eu la chance d’intégrer un milieu de travail dans le cadre de son programme en FMS (Formation à un métier semi-spécialisé). L’employeur l’a ensuite engagé pour travailler la fin de semaine pendant l’année scolaire et semble avoir l’intention de le garder à long terme. J’ai ainsi pu éviter de chercher des réponses aux trop nombreuses questions plus haut.

Mais si j’avais dû essayer de les trouver, ces réponses, j’aurais définitivement assisté au webinaire qui aura lieu le 19 mars prochain avec Caroline Arsenault, conseillère d’orientation à l’ordre des conseillers et conseillères d’orientation du Québec. Lors de cette rencontre, elle offrira des informations sur le marché du travail et proposera des pistes d’action pour aider les parents à guider leurs enfants. Elle nous expliquera également quand on doit s’en mêler, de quelle façon le faire et nous partagera quelques astuces pour rendre cette première expérience positive.

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D’ici là, voici quelques informations importantes à garder en tête lorsqu’il est question du travail des enfants (parce que oui, en bas de 18 ans, ce sont encore des enfants !).

Et si vous vous demandez si ça me coûte encore une fortune en plantes et terreaux après quatre ans… la réponse est : oui. Maman un jour, maman toujours !

Toutes les nouvelles règles en vigueur depuis le 1er septembre 2023 se trouvent sur le site web du ministère du travail.

  1. Un jeune de moins de 14 ans n’a pas le droit de travailler, sauf exception – celles-ci sont décrites à l’article 35.0.3 du règlement sur les normes du travail. De plus, pour que ces jeunes puissent travailler, le titulaire de l’autorité parentale doit y consentir.
    *Cette règle est entrée en vigueur le 1er juillet 2023.

  2. Pendant l’année scolaire, un jeune assujetti à l’obligation de fréquentation scolaire (donc de 16 ans et moins) ne peut pas travailler plus de 17 heures par semaine, dont 10 heures du lundi au vendredi.
    Cependant, cette règle ne s’applique pas lorsqu’il n’y a pas d’école pendant sept jours consécutifs (ou plus) – Par exemple, pendant l’été, un jeune entre 14 et 16 ans peut donc travailler à temps plein s’il le désire.

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