Consultation nationale sur la réussite éducative
Les parents doivent faire partie des solutions, tout le monde le dit !
Québec, le 2 décembre 2016 — Après deux jours de consultation nationale sur la réussite éducative, la Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ) constate que les parents sont au coeur des préoccupations des intervenants du réseau. Plus encore, les parents doivent faire partie des solutions ! Elle espère maintenant que le ministre en tiendra compte dans l’établissement de sa politique nationale de l’éducation.
« Depuis deux jours, nous avons entendu des dizaines d’intervenants du monde scolaire venir se prononcer sur la réussite éducative. La majorité d’entre eux ont souligné, haut et fort, l’importance des parents et de la collaboration entre l’école et ces derniers dans la réussite éducative des enfants. La Fédération est extrêmement satisfaite de constater que les parents sont au coeur des préoccupations du milieu et qu’ils doivent aussi faire partie des solutions. Les spécialistes sont dans les classes et les complices de cette réussite sont à la maison », croit la présidente de la FCPQ, madame Corinne Payne.
Cette dernière accueille favorablement la décision de mettre en place la ligne Allo-Parents, annoncée aujourd’hui par le ministre. « Il s’agit d’un moyen déjà réclamé par la Fédération et pour lequel nous souhaitons être des partenaires à part entière, afin d’outiller les parents à mieux jouer leur rôle auprès de leurs enfants ». Alloprof, qui chapeautera le projet, et la FCPQ ont déjà convenu de travailler ensemble sur cette nouvelle ressource.
Faisant écho aux commentaires entendus à l’occasion de la consultation nationale, la présidente réitère que l’école doit obligatoirement s’ajuster à la famille et aux nouvelles réalités sociales. « L’école doit s’ouvrir, être accueillante et demeurer bienveillante. C’est en permettant un amalgame et une réelle collaboration entre les parents, les intervenants et la communauté que nous pourrons en arriver à la réussite de tous les élèves ».
Réunis en conférence de presse cette semaine, différents groupes représentant des parents et des enfants ont affirmé que le ministre devrait agir rapidement en ce sens. À cette occasion, la FCPQ a rendu public son mémoire, basé sur un sondage de 66 questions sur lesquelles quelque 1 300 répondants ont prononcé 5 000 commentaires.
Comme d’autres sondages rendus publics sur le sujet, la Fédération en arrive à la conclusion que le statu quo n’est vraiment plus une option. « Ce que l’on dit, c’est qu’il faut travailler – fort – sur l’ouverture et l’accueil afin de provoquer le changement. Mais surtout, il faut se mettre en action sans plus tarder, quitte à s’ajuster en cours de route. L’immobilisme n’a plus sa place. Il faut agir pour la réussite éducative de tous et non pas attendre une solution miracle qui ne sera assurément pas parfaite dès le départ. Comme l’a dit le spécialiste Michael Fullan aux directions générales des commissions scolaires, il y a quelques jours, il faut agir et s’ajuster en route! Ce sera toujours mieux pour la réussite de nos jeunes que le statu quo », conclut Corinne Payne.
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