Déséquilibre à la Commission parlementaire sur le projet de loi 40
La FCPQ portera la voix de tous les parents d’élèves
Québec, le 25 octobre 2019 — La Fédération des comités de parents du Québec est satisfaite que sa demande de porter la voix des parents auprès de la Commission de la culture et de l’éducation lors des consultations sur le projet de loi 40 ait été entendue.
« Notre présence est essentielle puisque nous représentons non seulement les parents engagés de 62 commissions scolaires, mais aussi tous les parents d’élèves de l’école publique, dans toute leur diversité d’opinions et d’expériences », note Kévin Roy, président de la FCPQ.
La FCPQ constate toutefois un déséquilibre dans les groupes appelés devant la Commission. En effet, sur plus de 32 heures d’auditions de groupes, près de 35% du temps sera offert aux présidences des commissions scolaires. Aucun de nos partenaires du milieu de l’éducation n’aura autant de temps pour s’exprimer. En comparaison, les comités de parents occuperont moins de 7% des minutes allouées aux audiences.
Le projet de loi 40 touche pourtant autant les parents engagés que les élus scolaires et il existe autant de comités de parents que de commissions scolaires au Québec. Pourquoi les parlementaires jugent-ils plus important d’écouter les élus que les parents?
Néanmoins, la FCPQ se réjouit que sa demande d’inclure le comité de parents de la Commission scolaire de Montréal sur la liste des groupes ait été acceptée et que son vis-à-vis anglophone, English Parents’ Committee Association, sera entendu.
La consultation des comités de parents sur le projet de loi est bien avancée et la position de la FCPQ sera présentée et validée lors de son Conseil général le 2 novembre prochain. Les parents seront ensuite prêts à se faire entendre sur la place publique.
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