Projet de loi no 86
Le statu quo n’est plus possible!
Québec, le 6 avril 2016 — Présente devant la Commission de la Culture et de l’Éducation aujourd’hui, la Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ) se dit généralement favorable au projet de loi no 86 et estime que le statu quo n’est plus possible.
« Le statu quo n’a plus sa place. La Loi sur l’instruction publique (LIP) doit être bonifiée, clarifiée et codifiée. La loi doit être appliquée, pas interprétée », affirme la présidente de la FCPQ, Corinne Payne. L’application à géométrie variable de la loi ainsi que l’incapacité d’intervenir pour changer cette application variable doit prendre fin.
« Au terme d’un vaste processus de consultation de nos membres, nous présentons aujourd’hui notre position devant les parlementaires. Si nous convenons que des changements sont nécessaires, cela ne signifie pas que nous achetons la proposition gouvernementale en bloc », précise Mme Payne.
Donner plus de marge de manoeuvre aux écoles et rapprocher les décisions des milieux représente un élément central du projet de loi. Cela représente aussi des demandes formulées depuis longtemps par les parents membres de la FCPQ. « C’est ainsi, croyons-nous, que nous pourrons favoriser la réussite de tous, dans le respect des particularités de chacun des milieux. Le projet de loi no 86 n’est peut-être pas un vaccin contre le décrochage, mais c’est le début de quelque chose », souligne Mme Payne.
Maintenant que la Commission a fini d’entendre les intervenants au sujet du projet de loi, la FCPQ espère que les propositions qui ont été faites seront prises en compte. « Tous les parlementaires doivent maintenant travailler ensemble, et rapidement, dans un même objectif. Tant de travail a été abattu, il faut s’assurer que ce projet de loi ne meure pas au feuilleton », conclut la présidente.
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