Reprise de l’étude du projet de loi 40
Les parents seront à l’écoute
Québec, le 13 janvier 2020 — À la veille de la reprise de l’étude du projet de loi 40 en commission parlementaire, les parents engagés souhaitent rappeler leurs principales recommandations et exigences pour qu’une réelle collaboration soit possible dans nos instances de gouvernance scolaire.
« L’enjeu n’est pas d’être pour ou contre ce projet de loi. Notre seul objectif est d’obtenir la meilleure solution possible pour nos enfants. Les parents seront à l’écoute de l’étude détaillée et nous serons disponibles pour échanger avec les parlementaires », soutient Kévin Roy, président de la Fédération des comités de parents du Québec.
Une représentation adéquate est nécessaire
Pour que l’éventuel conseil d’administration du centre de services scolaire puisse assurer une réelle représentation de l’ensemble du territoire qu’il couvre, il est primordial qu’il existe un lien entre le comité de parents et le conseil d’administration. En effet, le comité de parents est composé d’un parent de chaque école desservie; il bénéficie donc d’une vue d’ensemble du territoire et des besoins des différents milieux grâce à ses membres. C’est pourquoi le comité de parents doit conserver la responsabilité d’élire les représentants des parents siégeant sur l’instance de gouvernance. Il ne faut pas rompre ce lien essentiel.
La FCPQ répète également que la perte d’une représentation des parents d’enfants ayant des besoins particuliers (EHDAA) sur l’instance de gouvernance est inacceptable. Cette représentation n’est pas assurée dans le projet de loi actuel, mais doit impérativement être maintenue.
Ces exigences sont incontournables.
Savoir, c’est pouvoir
Les parents veulent exercer leurs devoirs et responsabilités comme membres à part entière des instances de participation scolaires. Grâce à la formation commune et obligatoire des membres des conseils d’établissement et des conseils d’administration, que la FCPQ demande depuis de nombreuses années, les parents souhaitant s’impliquer pourront acquérir des connaissances et des compétences et pourront ainsi remplir leur rôle avec assurance.
Si les exigences des parents sont respectées et que la formation commune est implantée, nous croyons qu’une réelle collaboration sera possible et que le pouvoir des parents sera accru dans un réseau scolaire modernisé.
L’équipe de la FCPQ continue de transmettre l’information sur le cheminement du projet de loi à ses membres et reste disponible pour répondre aux questionnements des parents. D’ailleurs, les séances interactives et gratuites de la FCPQ en Direct reprennent ce soir et sont ouvertes à tous.
Pour consulter le mémoire de la Fédération des comités de parents du Québec, cliquez ici.
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